Les lignes directrices en matière de cardio-oncologie recommandent d’évaluer systématiquement le risque de cardiotoxicité chez les patients avant le début du traitement oncologique. Cette estimation, appelée stratification du risque, est particulièrement importante pour les patients traités à l’anthracycline ou par des thérapies anti-récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain (HER2), telles que le trastuzumab ou le pertuzumab. Les patients présentant un risque élevé ou très élevé de cardiotoxicité due à ces traitements doivent être étroitement surveillés tout au long du traitement du cancer. Dans la pratique, la stratification du risque n’est pas toujours appliquée de manière cohérente. Lors du congrès ESMO 2024, le Professeur Lise-Marie Kinnaer a présenté les résultats d’une étude sur la stratification du risque de cardiotoxicité chez les patients atteints d’un cancer du sein et traités par anthracyclines ou trastuzumab.1