Depuis le 1er juillet 2023, une révolution dans les soins oncologiques et antibiotiques a transformé la vie des patients belges. Désormais, certains traitements, autrefois réservés à l’hôpital, peuvent être administrés à domicile, offrant ainsi un confort inégalé. Sous la stricte surveillance des médecins hospitaliers, cette hospitalisation à domicile permet aux patients de suivre leurs traitements dans un environnement familier.
La Commission de conventions entre hôpitaux et mutualités, en collaboration étroite avec des représentants de médecins, d’infirmières, et de pharmaciens, a étudié la possibilité structurelle d’étendre l’hospitalisation à domicile dans les domaines de l’oncologie et de l’antibiothérapie.
Formes de traitement et avantages
Les traitements incluent l’administration intraveineuse d’antibiotiques sur une durée minimale de 5 jours et la parentérale dans le cadre de traitements anticancéreux sur une durée minimale de 3 jours. Cette évolution offre aux patients la possibilité de poursuivre leurs activités quotidiennes tout en recevant des soins efficaces. Les avantages vont au-delà du confort, englobant la continuité de la vie professionnelle et l’évitement de transferts fréquents entre l’hôpital et le domicile.
En plus d’être neutre sur le plan budgétaire pour le patient, l’assurance prend en charge divers frais, :
Le traitement “à domicile” peut être effectué dans divers environnements de vie tels qu’une résidence privée, une maison de repos, ou un établissement destiné aux personnes en situation de handicap. Cette démarche doit être réalisée en accord avec un médecin spécialiste, en étroite collaboration avec le médecin généraliste du patient. La coordination des soins à domicile et la répartition des tâches entre les prestataires internes et externes à l’hôpital seront assurées par l’équipe soignante hospitalière.
A noter encore que l’hospitalisation à domicile est soumise à plusieurs critères stricts en matière de qualité et de sécurité des soins. Cette démarche implique une collaboration entre divers intervenants, tels que l’équipe médicale hospitalière, l’équipe de soins infirmiers à domicile, les médecins et les pharmaciens. Il est important de souligner que le patient conserve toujours le droit de refuser de recevoir ces soins à domicile, et aucune obligation ne lui est imposée en ce sens.
Cette nouvelle organisation des soins, évaluée pour ses processus et ses coûts, ouvre la voie à d’autres formes de traitement à domicile. La Belgique entre dans une ère où les soins de qualité se déploient au-delà des murs hospitaliers, offrant un espoir et un confort inégalés aux patients.
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