Grâce à l’amélioration de la survie après une transplantation, de plus en plus de personnes vivent plus longtemps, mais cela entraîne également de nouveaux défis. Les principaux problèmes après une transplantation sont les complications cardiovasculaires et les tumeurs malignes, dont le syndrome lymphoprolifératif post-transplantation (SLPT) est l’un des plus préoccupants.1–3 Les lymphomes représentent 21 % de tous les cancers chez les receveurs de greffes d’organes, contre 4 % chez les femmes et 5 % chez les hommes dans la population générale.4 Lors de la 40e réunion annuelle de la Société belge d’hématologie (BHS), les 7 et 8 février 2025 à Bruxelles, le Pr Daan Dierickx, hématologue à l’UZ Leuven, a donné un aperçu des connaissances actuelles sur l’épidémiologie, les facteurs de risque et les stratégies de traitement du SLPT.